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Toutes à Paris 2012 - Vendredi 14 septembre

Provins le 14 septembre-4ème étape

La nouveauté de ce jeudi matin était attendue mais fut néanmoins constatée avec plaisir : les rideaux des chambres tirés : il faisait grand beau au moment d’entamer la quatrième étape de notre périple. Enfin !

Hier au soir, deux cyclos de Troyes nous avaient pilotés jusqu’à notre hôtel ; deux autres se proposent aujourd’hui de nous faire traverser le chef-lieu du département de l’Aube. La solidarité des cyclo(te)s n’est pas un vain mot.

Au centre-ville, nous prenons le temps d’admirer au passage l’imposante cathédrale St Pierre, avant de quitter l’agglomération troyenne à Barberey-St-Sulpice, sans qu’aucun des 13 mem.bres du groupe ne se soit égaré en chemin

La Seine, dont nous longeons le cours depuis la veille, et notre passage à Bar-sur-Seine, est franchie à St-Lye.

Une piste de qualité borde le canal de la Haute-Seine qui le longe. Nous suivrons cette voie non navigable, paradis des algues, des nénuphars et des canards sur 25 km, avant de la quitter à regret après Mery-sur-Seine.

Avec d’autant plus de regret que les grandes plaines céréalières – franchement tristounettes passé le temps des moissons – que nous rencontrons dès notre entrée furtive dans la Marne, sont balayées par un vent des plus contraire, et que le département 52 qui les traverse, présente un revêtement indigne des pneus de 23 de nos fières amazones, ou de nos lionnes de Belfort, si vous préférez !

Heureusement, c’est bientôt l’heure du casse-croûte pour lequel, emplettes faites à Sauvage, notre Super Intendant François nous a trouvé l’endroit idéal, en bordure de Seine, à deux pas de sa confluence avec l’Aube.

Le café bu, à Marcilly-sur-Seine, en ce début d’après-midi, le soleil s’estompe. Il éclairera encore la façade de la belle église dressée à l’écart de Barbuise, que nous chercherons en vain à visiter.

Elle est fermée, comme la plupart des édifices religieux (« mais, mon fils, » nous dit un jour un prêtre navré à St-Aventin, « les gens ont aujourd’hui, un tel esprit de recueillement !! »).

Plus loin, les nuages investissent le ciel. Les volutes de vapeur d’eau s’échappant des tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, nous indiquent au lointain, le sens du vent. Contraire, l’aviez-vous deviné ?

Mais désormais Provins n’est plus loin. Il faudra cependant atteindre auparavant le plateau dominant la Voulzie qui l’arrose au prix de patients efforts, dans le secteur pentu et fort venté de Chalautre-la-Grande.

Mais toute aussi grande est la détermination de nos lionnes qui goûteront bientôt, dans la belle cité médiévale de Seine-et-Marne,

après une fort agréable visite de la Ville Haute et de ses remparts, un repos bien mérité !

Nous approchons de Paris et les "routes s’emplissent de cyclotes" d’où des rencontres avec un groupe de la Drôme et un groupe de Morteau