Un petit mot sur la fédération
Des moyens humains
– 10 000 dirigeants, tous pratiquants, et 2 000 éducateurs font partager leur savoir-faire au sein :
- d’un des 95 comités départementaux ou d’une des 13 comités régionaux
- d’un des 3 200 clubs (dont 1 500 clubs ou sections VTT),
- d’une école de cyclotourisme, on en compte 300,
– un siège parisien composé de 15 permanents et d’un directeur technique national
– 120 000 adhérents, dont près de 20% de féminines et 10 000 jeunes de moins de 18 ans.
Des structures adaptées
Les comités départementaux et les comités régionaux permettent une présence active et soutenue auprès des adhérents mais également des institutions sportives, touristiques et des administrations régionales.
Une autonomie financière
Avec un budget de plus de 4.5 millions d’euros, la FFCT ne dépend de subventions externes qu’à hauteur de 2%
Le fonctionnement de la FFCT repose en grande partie sur le bénévolat et l’implication, à tous niveaux, de dirigeants passionnés.
Comme toute œuvre de civilisation, le cyclotourisme a son histoire dans laquelle la FFCT trouve ses racines et l’origine de son éthique.
Avant la fondation de notre Fédération, le Touring club de France (TCF) créé en 1890, était la seule association nationale représentative du cyclotourisme.
Le TCF se tournant de plus en plus vers le tourisme en général et s’intéressant moins au cyclotourisme, des clubs autonomes continuèrent à se fonder ça et là. Vers 1920, le cyclotourisme n’avait encore aucune unité, exception faite, peut-être, de l’unité morale formée en 1887 autour de Paul de Vivie ("Vélocio") et sa publication "Le Cycliste ". Au lendemain de la Grande Guerre, naquit un vif désir de liaison inter-sociétés. Le Touring club de France vit cette activité lui échapper de plus en plus, et c’est ainsi que fut créée, le 8 décembre 1923, la Fédération française des sociétés de cyclotourisme (FFSC), rebaptisée le 7 mai 1945, Fédération française de cylotourisme (FFCT).
Le cyclotourisme et "Vélocio"
Le néologisme "cyclotourisme" a été créé en 1888 par celui qui est considéré comme l’apôtre du cyclotourisme, Paul de Vivie, alias Vélocio.Né à Pernes en 1853, Paul de Vivie vécut à Saint-Etienne où il mourut en 1930 des suites d’un accident de circulation.
Personnage hors du commun, il fût un ardent défenseur des vertus du cyclotourisme notamment dans la revue qu’il créa "Le Cycliste", moyen d’expression et d’information des randonneurs à bicyclette.
Précurseur tant en technique, qu’en diététique, il exhorta les industriels stéphanois à se lancer dans la fabrication des cycles. Il démontra à cette époque que l’on peut rouler longtemps (il faisait des étapes de 40 heures), pour peu que l’on suive des règles élémentaires de pratique et d’hygiène.
Ses "sept commandements" sont restés en mémoire et demeurent encore aujourd’hui des préceptes à suivre pour rouler bien et longtemps.
Les 7 commandements de Vélocio :
1. Haltes rares et courtes, afin de ne pas laisser tomber la pression.
2. Repas légers et fréquents : manger avant d’avoir faim, boire avant d’avoir soif.
3. Ne jamais aller jusqu’à la fatigue anormale qui se traduit par le manque d’appétit et de sommeil.
4. Se couvrir avant d’avoir froid, se découvrir avant d’avoir chaud et ne pas craindre d’exposer l’épiderme au soleil, à l’air, à l’eau.
5. Rayer de l’alimentation, au moins en cours de route, le vin, la viande et le tabac.
6. Ne jamais forcer, rester en dedans de ses moyens, surtout pendant les premières heures où l’on est tenté de se dépenser trop parce qu’on se sent plein de forces.
7. Ne jamais pédaler par amour-propre.